L’action de quelques élèves de l’Institut Saint-Lô révélée lundi par un journal local a suffi pour créer un emballement médiatique national peu ordinaire.
Un sujet sensible
Quelques jours avant une manifestation importante à Paris contre le projet de loi de mariage pour tous et juste après le courrier adressé aux recteurs par le Ministre de l’éducation national Vincent Peillon, le sujet est sensible.
La direction de l’Institut Saint-Lô se retrouve, malgré elle, au cœur d’une polémique devenue nationale en quelques heures seulement.
Le mirage des chiffres
Le groupe Facebook « Contre le Mariage Triste » semble, en 24h00, avoir rencontré un certain succès. Et pourtant… La génération concernée est particulièrement habile avec les réseaux sociaux.
Les utilisateurs de Facebook savent qu’un « groupe » peut-être créé en quelques secondes (il n’est que l’extension d’un compte). Ensuite, vous pouvez, sans leur accord, placer l’ensemble de vos amis dans ce groupe. Puis, ces amis, l’ensemble de leurs amis, etc…
Surprise
Plusieurs élèves, après avoir été identifiés comme membres du groupe « Contre le Mariage Triste », ont été contactés ce matin par Tendance Ouest. Surpris par notre prise de contact, ils nous ont indiqué ne pas soutenir cette initiative et se sont empressés de se retirer du groupe.
L’APEL
Le représentant de l’APEL (Association des Parents d’élèves de l’Enseignement Libre) en Basse-Normandie, Thierry Pay, s’est désolidarisé de l’action de la présidente de l’APEL de l’Institut Saint-Lô.
INFO + (actualisation mardi 18h46)
"Nous avons d'abord créé un groupe fermé et puis lundi soir nous avons créé une page publique. La majorité de mentions +j'aime+ émanent de personnes extérieures à l'établissement", a expliqué à l'AFP un des trois administrateurs de la page, élève de terminale qui a requis l'anonymat.
La réaction officielle du directeur de l'Institut Saint-Lô (actualisation mercredi 9h40)
Laurent Lechapelays, directeur de l'Institut Saint-Lô a envoyé à la presse, à 21h00 le mardi 8 janvier, un communiqué offciel. Communiqué téléchargeable ci-dessous.
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