"C'est un vrai tapis volant !" rigole Olivier Mabille, pilote du nouvel hélicoptère de la Marine Nationale basé à Cherbourg, l'EC-225. Plus stable, quasiment insonore dans le cockpit, ce petit bijou de technologie est très confortable pour l'équipage, mais aussi pour les soigneurs qui interviennent sur les sauvetages en mer.
"Nous pouvons transporter deux brancards hélitreuillables et six civières. En tout 17 passagers, en plus des quatre membres de l'équipage". Une capacité d'emport multipliée par quatre, quand le Dauphin, utilisé jusqu'au 1er janvier 2013, ne pouvait emporter que trois ou quatre personnes.
Un pilote automatique unique au monde
"Je suis rassuré, indique l'Amiral Bruno Nielly, l'EC-225 peut sortir par vent fort, peut intervenir en cas de givre ou de brouillard." Surtout, le nouvel hélicoptère peut voler pendant 1.000 km, soit entre 3h30 et 4h30, là où le Dauphin ne pouvait intervenir que pendant 2h30 maximum.
Parmi les équipements de l'EC-225, un défibrillateur et un pilote automatique "unique au monde", selon Olivier Mabille. "La nuit, lorsque le brouillard est trop fort ou quand le bateau sur lequel on intervient est trop petit, le sauveteur qui descend peut prendre le contrôle de l'hélicotpère". Il manie alors l'EC-225 depuis le treuil, grâce à un joystick. Au total, l'EC-225 coûte environ 20 millions d'euros.
L'équipage, composé de deux équipes de 10 personnes, arrive tout droit de la base navale de Lanvéoc, près de Brest (29).
BONUS AUDIO :
- Olivier Mabille, pilote de l'EC-225 nous parle du pilote automatique au top de la technologie.
- L'Amiral Bruno Nielly nous présente l'EC-225 et ses atouts pour le sauvetage en mer.
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