C’est alors qu’elle est empoignée par le bras par C.T 41 ans. Ce dernier, malgré les cris de la fillette, l’entraîne jusqu’à son appartement et ferme la porte à clef. Il l’enserre. Mais la jeune fille hurle tellement qu’il finit par la relâcher, au bout d’une demi-heure. En larmes, la fillette court jusqu’à la boucherie. Elle raconte, en larmes, la séquestration dont elle vient d’être la victime. Les propriétaires de la boutique préviennent la police. A coups de bélier, les forces de l’ordre forcent la porte du suspect.
Trois ans de prison
En comparution immédiate le mercredi 26 décembre, l’assemblée apprend que le prévenu avait été condamné pour viol sur mineur en 1997 et agression sexuelle sur une fillette de huit ans, à Deauville, en 2011. Pour sa défense, le prévenu soutient qu’il croyait que la fillette était perdue et qu’il ne l’avait retenue que pour prévenir ses parents. Seulement, il n’avait pu le faire, faute de crédit sur son portable. "Je ne voulais pas lui faire de mal", répète-t-il.
Pour le procureur, alors que le prévenu était sorti pour régler une question d’arrêt maladie, c’est la vue d’une fillette, en l’absence de témoins, qui l’a fait changer de projet. Il requiert trois ans de prison ferme. L’avocat de la défense souligne que son client, en voie de réinsertion, a tout de même ouvert la porte pour laisser la petite victime repartir. Le tribunal a finalement suivi les réquisitions du Procureur et condamné C.T à trois ans d’emprisonnement avec mandat de dépôt. Le prévenu est aussi condamné à 1.000 € de dommages et intérêts et à 1.200 € de provision à valoir sur expertise ultérieure pour la fillette.
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