Le 29 juillet 2011, à Bois-Guillaume-Bihorel, l’employé d’une banque contacte son client, l’association Les Nids, au sujet d’un virement de 6.420 € demandé par un tiers au débit de leur compte. La demande, écrite, émanerait de l’association en règlement d’une prestation sollicitée par ladite personne.
En réalité, le document est faux, d’autant qu’il n’est pas dans les habitudes du service "comptabilité" de procéder par simple lettre manuscrite. L’ordre de virement provient en fait d’un compte ouvert un mois plus tôt et domicilié dans une agence bancaire concurrente à Paris. Chaque mois, le peu d’argent déposé est aussitôt retiré. La titulaire, une mère de famille désargentée vivant dans le 13e arrondissement, indique aux enquêteurs ne "pas trop se servir de ce compte. D’ailleurs, j’en avais presque oublié son existence. Je suis étrangère à cette demande de virement. Je ne connais pas cette association".
Le 17 décembre, la défense a plaidé la relaxe. "Si elle n’avait pas donné de procuration, elle avait transmis ses numéros de compte à un proche. Madame ne s’explique pas cet ordre de virement. Je pense qu’elle a été utilisée !" Le tribunal a relaxé la prévenue.
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