Alors que la ville grignote le territoire du port année après année, l’entreprise céréalière de stockage et de logistique Sénalia, propriétaire de ces géants de béton, a décidé de résister à ce mouvement.
Un souci d’intégration dans les nouveaux quartiers ouest
Cet automne, Sénalia a lancé un concours d’idées visant à valoriser les silos de la presqu’île Elie, dont les plus anciens furent bâtis dans les années 1960. Les ingénieurs, urbanistes, architectes, paysagistes ou artistes en tous genres vont remettre lundi 7 janvier leurs propositions. Dans un second temps, un jury, composé de représentants de Séniala, mais aussi du Grand port maritime de Rouen (GPMR), de la Ville et de la Crea, choisira le lauréat qui aura l’honneur de redonner un peu de "pep’s" à ces grandes tours à grain.
"Nous voyons de nouveaux quartiers sortir de terre ou en projet autour des silos, comme Luciline ou Flaubert. La presqu’île Rollet sera également bientôt ouverte au public. Si nous ne voulons pas subir cette pression, il nous faut anticiper et nous intégrer au mouvement d’embellissement général des quartiers ouest", explique Bruno Sterin, le directeur technique de Sénalia.
Fin décembre, plusieurs candidats avaient déjà fait part de leur intérêt pour le projet. Dans la forme, tout reste ouvert. "Nous ferons particulièrement attention à ce que le projet retenu tienne dans le temps. Nous ne voulons pas devoir tout refaire dans quelques années".
Si des éléments de décoration verront sans doute le jour sur les hauts murs des silos, il s’agira au sol d’imaginer un barrage visuel, peut-être végétalisé, tout autour du site. Sénalia a bien concience qu’il ne s’agit pas d’une petite opération, le coût des travaux pouvant dépasser le million d’euros. Le groupe espère qu’ils pourront débuter dans les deux ans à venir.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.