A moins de quatre mois du début du festival, comment abordez-vous la dernière ligne droite ?
"Hormis quelques détails, ajourd’hui, tout est bouclé. Notre calendrier est au point, les expositions sont finalisées et le financement est assuré. Nous avons une édition derrière nous, un succès, une expérience qui nous a mis en confiance. Et grâce à Laurent Fabius, la mobilisation politique autour de l’événement a été totale. Tout se présente donc pour le mieux !"
Quelles sont les principales innovations de cette deuxième édition ?
"Ce qui change, d’abord, c’est bien sûr le thème ! Cette année, ce sera l’eau, sous toutes ses facettes. Nous avons également cherché à étendre Normandie Impressionniste vers d’autres arts, comme le cinéma par exemple, ou encore renforcer les actions d’éducation et de pédagogie en associant davantage les écoles, les centres de formation ou les lycées. Nous voulons créer de la discussion dans les classes ! C’est aussi pour répondre à cet objectif de pédagogie que nous avons décidé cette année de travailler avec l’association "La Source", qui propose des animations éducatives envers les enfants par l’art, présidée par l’emblématique Gérard Garouste".
Avec plus de 600 projets visibles cette année dans les deux régions normandes, les festivaliers ne risquent-il pas d’être un peu perdus ?
"Le succès appelle le succès. L’information a tellement bien circulé que cette deuxième édition est encore plus fournie. Mais je ne crois pas qu’il y ait un risque à ce niveau-là. Les deux régions normandes restent tout de même très proches. De toute façon, il fallait associer la Basse-Normandie.
Rouen restera-t-elle le cœur naturel du festival ?
"Oui, car le Musée des Beaux Arts demeure le plus grand de la région. Il y a également des raisons politiques, économiques et artistiques".
Laurent Fabius peut-il toujours s’impliquer autant dans ce festival, qui est un peu son festival ?
"Oui, même s’il a désormais moins de temps depuis qu’il est ministre des affaires étrangères. Il continue de suivre l’organisation du festival de très près".
Quel est le budget de cette 2e édition ?
"Il va avoisiner les cinq millions d’euros, comme en 2010, et ce malgré la crise. Je crois justement que la culture ne doit surtout pas être laissée de côté dans ces périodes difficiles. L’art fait du bien. La beauté apporte beaucoup dans une vie".
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