Malgré la qualité des lieux, on n’y vient pas sans appréhension. Car le mot de médecine palliative fait peur. "Nos équipes sont appelées lorsque le pronostic vital du patient est engagé”, explique le docteur Sophie Haas, responsable de l’Unité. Cependant, aujourd’hui les soins palliatifs ne sont plus synonymes de mort prochaine.
Même si l’on sait qu’ici, on soigne les patients sans espoir de guérison. "Notre rôle est d’être à l’écoute du patient et de sa famille, de soulager les douleurs mais aussi d’accompagner dans les dimensions psychosociales et spirituelles et surtout d’anticiper les douleurs autant que possible.”
Etroite collaboration
Cette médecine s’appuie sur une collaboration forte avec des équipes spécialisées, ainsi que sur le réseau de soins palliatifs à domicile Dousopal. "Nous aidons ainsi le patient à vivre avec sa maladie et à continuer d’avoir des projets.”
Les personnes les plus touchées sont accueillies au sein de l’Unité régionale de soins palliatifs de dix lits, coordonnée par le docteur Guedon et Annie Catan. Ici, les équipes élaborent de nouveaux traitements. Les patients peuvent aussi bénéficier d’approches non-médicamenteuses comme la sophrologie ou l’hypnose. "Nous sommes très attentifs aux demande des malades.”
Dans le couloir voisin, l’équipe mobile de soins palliatifs a établi son quartier général.
Elle intervient sur tous les sites du CHU, en maison de retraite et en lien avec la pédiatrie. C’est ici aussi que se déroulent les réunions. "C’est le lieu le plus important. Echanger avec l’équipe, le patient, ses proches offre le recul nécessaire pour prendre les bonnes décisions, dans le respect de la loi Léonetti et de l’éthique” souligne le docteur Sophie Haas.
Pratique. Tél. 02.32.88.86.12.
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