Datant du 18e siècle, leur passé fut peu glorieux et très douloureux sur ce site de près de 2.500 m2. "Derrière ces murs de sept mètres de haut entourant ce joyau, les bâtiments accueillaient dans des geôles, des personnes souffrant de troubles psychologiques", explique Frédéric Alves, président d’Investir Immobilier, à la tête du projet de rénovation des lieux. La cour fermée permettait de mieux les surveiller.
Logements sociaux
Fait rare pour un ensemble doté d’une telle vocation, l’architecture avait été particulièrement soignée. Les hauts-vents en bois, les menuiseries, les détails des corniches, la rampe sculptée dans les escaliers ou encore l’utilisation de la pierre de taille en témoignent. La direction régionale des Affaires culturelles a d’ailleurs fait classer la cour, les façades et les toitures notamment.
Les travaux de réhabilitation ont commencé le mois dernier. Ils visent entre autre, à prétendre au label "Bâtiment basse consommation". Ils dureront jusqu’en juin 2014 : 29 logements, du T2 au T5, remplaceront alors les anciennes cellules. Le bailleur social La Caennaise en assurera la gestion pendant quinze ans. "C’est une chance formidable de pouvoir allier la restauration du patrimoine architectural caennais et le logement pour tous", se réjouit-on à la mairie.
Le site sera également désenclavé. L’ancienne chaufferie démolie, certains murs extérieurs seront abaissés. Depuis la place Villers ou la rue Saint-Ouen, les Caennais pourront ainsi découvrir cet ensemble architectural unique dans la capitale bas-normande.
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