Mohammed Shahid Nazir avait été filmé au printemps dernier par des badauds dans un marché populaire de Londres alors qu'il chantait pour vendre son poisson à une livre britannique (environ 1,25 euro). La vidéo avait fait un malheur sur YouTube et l'immigrant avait signé un contrat avec le géant Warner.
Résultat, la chanson "One pound fish" et un vidéoclip à la fois léché et kitsch où le poissonnier danse aux côtés de jolies demoiselles en mini-jupe, un style à des lieues de la longue tunique pakistanaise. La chanson a fait une entrée remarquée ce mois-ci dans les palmarès en Grande-Bretagne.
Des centaines de personnes ont accueilli jeudi à son arrivée à l'aéroport de Lahore (est) Nazir, venu rendre visite à sa famille qui vit dans le village reculé de Pattoki.
"Cette chanson est un cadeau de Dieu, je ne peux pas dire que ça m'a pris des nuits pour l'écrire, je l'ai composée sur le champ. Le propriétaire de l'étal de poissons m'avait demandé de chanter pour attirer les clients et j'ai chanté, le premier jour discrètement mais le lendemain avec plus d'assurance", a-t-il dit.
"Je vais aller en France dans deux semaines pour lancer la chanson. Je devais donc revenir ici pour demander mon visa", a ajouté Nazir, niant avoir été expulsé du Royaume-Uni où, selon la presse britannique, il faisait l'objet d'une enquête pour avoir violé les conditions de son visa d'étudiant en travaillant comme poissonnier.
Après la France, il planifie un retour Londres, puis un saut aux Etats-Unis. "La musique est ma nouvelle profession, mais je n'oublierai jamais mon étal de poissons", a assuré l'étoile filante de la pop.
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