S’il a souvent changé de ville au cours de sa vie, il y a une chose qui ne change pas, depuis dix ans : à l’approche des fêtes, il sort ses cartons et met en place sa crèche.Plus vaste d’année en année. Mais toujours à l’image de sa vie : inspirée par tous les pays qu’il a parcourus.
Elle n’a donc rien à voir avec la crèche normande qu’il voulait constituer à l’origine. Son travail l’ayant mené un peu partout sur terre, il s’est dit qu’une crèche plus éclectique lui conviendrait mieux.
Des sujets de 20 pays
Tout a commencé avec un santon de la Vierge, offert par sa sœur. Autour d’elle, les sujets se sont accumulés. A tel point qu’aujourd’hui, il a besoin d’un pièce entière pour héberger tout ce petit monde. Sur les 3,90 mètres de long de la crèche, il case 365 sujets. Un travail minutieux et organisé. "Je mets environ deux semaines pour tout mettre en place."
Dans sa crèche, chaque sujet a son histoire et son nom, méticuleusement consignés dans un cahier. Ce santon -là lui a été rapporté de Martinique par un membre de sa famille. Une petite danseuse est un clin d’œil à une petite nièce qui fait ce métier.
Rouen n’est pas absente. Loin de là. On y retrouve la place du Vieux Marché "est là que j’ai commencé à travailler, dans un restaurant qui s’appelait alors la Toque d’or." Il y a aussi la rue de la Champmeslé : "ma femme travaillait dans une librairie installée là, lorsque nous nous sommes rencontrés." Chaque élément rappelle un voyage, morceau d’existence, un membre de sa famille ou encore un ami. Patrick Alexandre a fait de sa crèche le résumé de sa vie.
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