S'étendant en plein coeur de la capitale normande sur un site de 5,5 hectares, le château Ducal s'apprête à fêter cette année 2010 ses 950 ans. Et la fabuleuse histoire de l'une des plus grandes forteresses d'Europe.
Au Moyen Age, vers 1060, Guillaume le Conquérant souhaite asseoir sa domination sur la Normandie. Le Duc choisit alors Caen pour ériger un immense château, symbole de pouvoir et d’autorité. Au fil des décennies puis des siècles, sa vocation évolue. En période faste, c’est une résidence princière où les grands de l’Histoire se rencontrent et festoient. En période de guerre, il redevient citadelle, parfois assiégée, toujours protectrice. A l’approche de la Révolution Française, le château Ducal devient objet de mépris pour les Caennais : il renvoie trop à l’image de l’impérialisme et de la souveraineté.
Un haut lieu touristique
Au XIXe siècle, le château se transforme en caserne à la fonction militaire incontestable. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les troupes du Troisième Reich l’occupent. Des Anglais et des Canadiens y sont même emprisonnés. Lors des bombardements et combats de la Libération, Caen est saigné à près de 70%. Le château n’est pas épargné mais la prestance de ce lieu hors du commun n’est pas ébranlée. La Ville ne s’y est d’ailleurs pas trompée en y implantant le Musée de Normandie et le Musée des Beaux-Arts, confortant ainsi sa place de haut lieu touristique.
En juillet 2010 débuteront d’importants travaux pour en rénover notamment les remparts. Le château “requiert notre vigilance”, rappelle Jean-Louis Touzé, maire adjoint en charge du patrimoine de la Ville. “Il y aura perpétuellement des travaux à effectuer. Il ne faut pas s’attendre à ce que l’on fasse des économies de ce côté-là”. Interrogés, ni la Ville ni le Musée de Normandie n’ont pour l’heure prévu de célébrer l’anniversaire de ce prestigieux témoin de près d’un millénaire.
Au Moyen Age, vers 1060, Guillaume le Conquérant souhaite asseoir sa domination sur la Normandie. Le Duc choisit alors Caen pour ériger un immense château, symbole de pouvoir et d’autorité. Au fil des décennies puis des siècles, sa vocation évolue. En période faste, c’est une résidence princière où les grands de l’Histoire se rencontrent et festoient. En période de guerre, il redevient citadelle, parfois assiégée, toujours protectrice. A l’approche de la Révolution Française, le château Ducal devient objet de mépris pour les Caennais : il renvoie trop à l’image de l’impérialisme et de la souveraineté.
Un haut lieu touristique
Au XIXe siècle, le château se transforme en caserne à la fonction militaire incontestable. Durant la Seconde Guerre Mondiale, les troupes du Troisième Reich l’occupent. Des Anglais et des Canadiens y sont même emprisonnés. Lors des bombardements et combats de la Libération, Caen est saigné à près de 70%. Le château n’est pas épargné mais la prestance de ce lieu hors du commun n’est pas ébranlée. La Ville ne s’y est d’ailleurs pas trompée en y implantant le Musée de Normandie et le Musée des Beaux-Arts, confortant ainsi sa place de haut lieu touristique.
En juillet 2010 débuteront d’importants travaux pour en rénover notamment les remparts. Le château “requiert notre vigilance”, rappelle Jean-Louis Touzé, maire adjoint en charge du patrimoine de la Ville. “Il y aura perpétuellement des travaux à effectuer. Il ne faut pas s’attendre à ce que l’on fasse des économies de ce côté-là”. Interrogés, ni la Ville ni le Musée de Normandie n’ont pour l’heure prévu de célébrer l’anniversaire de ce prestigieux témoin de près d’un millénaire.
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