Avec quels projets prenez-vous la tête d’une nouvelle équipe ?
“Nous souhaitons développer et promouvoir quatre axes majeurs pour les années à venir. Le premier, c’est la diversité : notre association regroupe 220 commerces de tous genres, d’activité et de taille variées, un vrai éventail de nombreuses offres au consommateur. Le second, c’est aider nos adhérents à se développer: faire plus d’affaires, et mieux. Troisième point-clé, la solidarité. Beaucoup de nos confrères éprouvent des difficultés liées au contexte économique actuel. Nous souhaitons apporter conseils et informations, dans la convivialité. Enfin, nous avons pour vocation d’animer le territoire et de maintenir l’activité en centre-ville. C’est une responsabilité citoyenne. Après avoir réfléchi sur ces priorités durant l’été dernier, notre dernière assemblée générale s’est prononcée en faveur de ces priorités”.
Noël 2012 est-il un bon cru pour les commerces de Caen ?
“Les commerçants sont, bien sûr, particulièrement mobilisés. De manière globale, les fêtes de fin d’année pèsent selon les enseignes entre 25 et 40 % du chiffre d’affaires annuel : c’est une période qu’il ne faut pas manquer. Il y a du monde dans les rues et dans les magasins : les ventes se font, mais plus doucement que d’habitude. Nous espérons que l’ouverture de ce dernier dimanche avant Noël soutiendra les ventes”.
Etes-vous confiant en l’avenir ?
“Je suis très confiant. Bien sûr, il faut que l’on se bouge. Nous ne pouvons pas continuer à travailler de la même manière, nous devons évoluer en permanence. Si on ne change pas, cela ne changera pas tout seul. Le commerce de proximité a un rôle à jouer dans l’économie locale, mais les conditions sont difficiles : de nombreux Français vivent en situation de pauvreté et les ventes sur Internet sont très importantes”...
Quel regard portez-vous sur les centres commerciaux en périphérie de Caen ?
“C’est une offre à la fois complémentaire et concurrente. On compte aujourd’hui 450 000 consommateurs dans la zone de chalandise de l’agglomération caennaise. Avec les nouvelles ouvertures qui se profilent, nous allons sans doute subir une forme de saturation. Ce que nous devons proposer en centre-ville, ce sont des marques différentes, des services différents, et de la vente-conseil, avec un accompagnement et un suivi. Il nous faut, aussi, peser dans les décisions concernant la mobilité comme le stationnement, en étant présent dans les instances et les groupes de travail qui réfléchissent à ces sujets”.
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