Selon le diagnostic d'experts validé le 14 décembre, qui souligne une déformation des poutres porteuses du pont, mais également de la dalle dite "orthotrope" ou encore des appuis situés sur la rive gauche, trois scénarios sont désormais possibles :
1. le remplacement complet de la travée endommagée (rive gauche-Pont Mathilde). Durée estimée : 52 semaines. Le coût d'une telle opération est jugée "élevé" par les experts. Environ 15 millions d'euros.
2. le remplacement partiel de la travée, partiellement refaite et redressée en usine. Durée estimée : 55 semaines. Les experts avertissent d'une "moins bonne maîtrise des coûts". Difficile donc à l'heure actuelle de chiffrer un tel scénario. On parle toutefois d'une facture d'environ 8 millions d'euros.
3. le remplacement partiel de la travée sur place, après découpe de la partie endommagée. Durée estimée : 53 semaines. Ce scénario accumule toutefois les inconvénients : "faible maîtrise des délais et des coûts" et "conditions de réalisation difficiles" avec "résultats incertains".
Quant à la solution temporaire, permettant un retour de la circulation sur deux voies, soit 20 000 véhicules par jour, dans l'attente du lancement des travaux, le Conseil général de Seine-Maritime semble exclure la possibilité d'installer une "palée" en Seine, pour soutenir la partie du pont endommagée. Cette dernière aurait un coût élevé et présenterait une gêne pour le trafic fluvial. Le scénario sans "palée" est toujours en cours d'analyse. Car reste à savoir si le pont peut supporter une circulation, même réduite, sans être soutenu. Affaire à suivre...
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