Nicolas Sarkozy a-t-il évité à la conférence de Copenhague de s'achever samedi dernier « sur un fiasco total » ?
Cest lavis du ministre Luc Chatel : « Quand Nicolas Sarkozy est arrivé, il ny avait aucune décision en passe dêtre prise et on se préparait à un fiasco... Le président a pris linitiative de réunir 28 chefs dEtat et de gouvernement pour que ceux qui pouvaient faire bouger les choses se retrouvent et discutent, et à la fin on a évité un fiasco total », estime Chatel.
Il se montre aussi optimiste en ce qui concerne le rôle de lUnion européenne dans cette affaire : « LEurope a eu un rôle absolument prépondérant Elle a été unie, elle a défendu une position ambitieuse et audacieuse! »
Certes, le ministre français admet (comme beaucoup dautres dans le monde) que Copenhague sest achevée sur de grosses déceptions : labsence dobjectifs quantitatifs imposés à lensemble des pays, et labsence daccord sur une organisation mondiale de lenvironnement... Mais « une mécanique inéluctable est maintenant en marche », veulent croire les optimistes.
Au ministère français de lEcologie, Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno partagent un peu moins ce sentiment. Borloo sinterroge : « Cest le début dun processus mais qui va être compliqué, difficile... Je retiens un échec du système onusien... Vraiment jaurais préféré que tout le monde sengage plus mais il ne faut pas non plus dire quil ne sest rien passé à Copenhague. On entre dans un nouveau monde. Les pays industrialisés sengagent à la réduction des gaz à effet de serre : pour la première fois, le Brésil, la Chine, lInde se sont engagés réellement, même si ce nest pas à la hauteur ni dans la forme quon souhaiterait... »
Sinon, cétait lanarchie
Chantal Jouanno ajoute : « On a évité le pire, cest-à-dire de sortir avec strictement rien de Copenhague . Concrètement, on a un accord politique qui engage les grands pollueurs représentant 90%, voire plus, des émissions de gaz à effet de serre ; un accord maintenant soutenu par les pays les plus pauvres. Ce nest pas à la hauteur de ce quon attendait, on a même hésité jusquau bout à signer cet accord. Mais si on ne lavait pas signé, il ny avait rien et cétait lanarchie environnementale. »
La perplexité de Paris est aussi celle du reste du monde. En tout cas dans lhémisphère Sud... Face aux menaces de changement climatique, les pays pauvres demandent de laide aux pays riches. Ceux-ci, à Copenhague, leur ont opposé une fin de non-recevoir. « Egoïsme hypocrite », protestent les mouvements altermondialistes.
Quant à Obama, il se pose en grand vainqueur et appelle à des mesures écologiques... dans le futur. Mais qui lempêchait de prôner ces mesures dès la conférence de Copenhague ?
Cest lavis du ministre Luc Chatel : « Quand Nicolas Sarkozy est arrivé, il ny avait aucune décision en passe dêtre prise et on se préparait à un fiasco... Le président a pris linitiative de réunir 28 chefs dEtat et de gouvernement pour que ceux qui pouvaient faire bouger les choses se retrouvent et discutent, et à la fin on a évité un fiasco total », estime Chatel.
Il se montre aussi optimiste en ce qui concerne le rôle de lUnion européenne dans cette affaire : « LEurope a eu un rôle absolument prépondérant Elle a été unie, elle a défendu une position ambitieuse et audacieuse! »
Certes, le ministre français admet (comme beaucoup dautres dans le monde) que Copenhague sest achevée sur de grosses déceptions : labsence dobjectifs quantitatifs imposés à lensemble des pays, et labsence daccord sur une organisation mondiale de lenvironnement... Mais « une mécanique inéluctable est maintenant en marche », veulent croire les optimistes.
Au ministère français de lEcologie, Jean-Louis Borloo et Chantal Jouanno partagent un peu moins ce sentiment. Borloo sinterroge : « Cest le début dun processus mais qui va être compliqué, difficile... Je retiens un échec du système onusien... Vraiment jaurais préféré que tout le monde sengage plus mais il ne faut pas non plus dire quil ne sest rien passé à Copenhague. On entre dans un nouveau monde. Les pays industrialisés sengagent à la réduction des gaz à effet de serre : pour la première fois, le Brésil, la Chine, lInde se sont engagés réellement, même si ce nest pas à la hauteur ni dans la forme quon souhaiterait... »
Sinon, cétait lanarchie
Chantal Jouanno ajoute : « On a évité le pire, cest-à-dire de sortir avec strictement rien de Copenhague . Concrètement, on a un accord politique qui engage les grands pollueurs représentant 90%, voire plus, des émissions de gaz à effet de serre ; un accord maintenant soutenu par les pays les plus pauvres. Ce nest pas à la hauteur de ce quon attendait, on a même hésité jusquau bout à signer cet accord. Mais si on ne lavait pas signé, il ny avait rien et cétait lanarchie environnementale. »
La perplexité de Paris est aussi celle du reste du monde. En tout cas dans lhémisphère Sud... Face aux menaces de changement climatique, les pays pauvres demandent de laide aux pays riches. Ceux-ci, à Copenhague, leur ont opposé une fin de non-recevoir. « Egoïsme hypocrite », protestent les mouvements altermondialistes.
Quant à Obama, il se pose en grand vainqueur et appelle à des mesures écologiques... dans le futur. Mais qui lempêchait de prôner ces mesures dès la conférence de Copenhague ?
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