En France, les enquêteurs épinglent 250 internautes et enchaînent les perquisitions. Le père de famille figure parmi les interpellés. Il avoue les faits expliquant qu’il "ne comprend pas ce qui l’a poussé à télécharger de telles images". Il peine à accepter le plaisir qu’il a éprouvé en les regardant et s’inquiète de ce qu’il pourrait faire à ses propres enfants.
La garde à vue plonge le prévenu dans un tel état dépressif qu’il est hospitalisé à plusieurs reprises. L’expert diagnostique des "troubles psychiques de l’humeur" qui auraient pu atténuer le discernement au moment des passages à l’acte. Est-il dangereux ? Selon lui, "pas pour l’instant".
Le 5 décembre, le prévenu est sorti de l’hôpital pour se présenter devant le tribunal correctionnel de Rouen. L’homme est apparu le visage blafard, le regard fixe.
Il a été condamné, pour détention et importation d’images pédopornographiques de mars 2008 à septembre 2011, à 6 mois de prison avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de 2 ans.
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