"La situation dans laquelle nous sommes est liée à l’irresponsabilité de Shell", explique les membres de l'intersyndicale, qui sera reçue à Matignon le 19 décembre prochain. Ils entendent demander au gouvernement l'application de la loi dite "Petroplus", votée cette année, à l'encontre des stocks de Shell toujours présents sur le site de Petit-Couronne. Cette loi permet à un tribunal de commerce de faire saisir des actifs ou vendre des stocks d'une entreprise en liquidation judicaire ou en amont, en cas de mise sous sauvegarde ou de redressement judiciaire.
"Nous laissons 15 jours à Shell pour répondre à nos exigences", ont indiqué les représentants du personnel. A savoir : la reprise des négociations sur la question "du devenir social et environnemental" du site. La dépollution de celui-ci, s'il était amené à fermer, pourrait coûter entre 170 et 250 millions d'euros. Pour les salariés de la raffinerie, c'est à Shell, propriétaire historique de l'usine, de régler cette "dette".
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.