Sur le chemin du retour, il se fait contrôler, selon les forces de l’ordre, titubant, sentant l’alcool, et parlant d’une voix pâteuse. Les policiers ne le savent pas encore, mais, F.G a des antécédents de délits routiers. Il leur demande de le laisser rentrer chez lui à pied mais s’énerve devant le refus poli, mais catégorique. Il fait alors des difficultés pour monter dans le fourgon.
Quatre mois de prison
Vient alors le menottage considéré comme geste calmant. Pour F.G, le remède est pire que le mal : "Honteux d’être considéré comme un criminel", il s’énerve encore plus et invective vertement les deux officiers de police judiciaire puis l’ensemble du commissariat. Il refuse aussi tout contrôle de son alcoolémie.
Parallèlement, il a porté plainte contre les policiers, certificat médical de blessure au poignet, et douleurs thoraciques indiquant selon lui des méthodes policières "trop musclées".
Plus cher que le taxi !
F.G répondait de ces faits vendredi 10 décembre. "Votre amitié va vous coûter plus cher que d’avoir offert le taxi à votre ami", commente la présidente. Le prévenu a déjà anticipé sa sanction, il a revendu sa voiture puisqu’il n’a plus de permis, et a opéré une reconversion professionnelle comme cariste, puisqu’il était chauffeur routier !
Pas de quoi attendrir le tribunal qui a finalement condamné F.G à quatre mois de prison ferme à aménager et à une annulation de son permis de conduire. Il a aussi interdiction de le retenter avant huit mois et devra verser 800 euros de dommages et intérêts aux deux policiers accusés de violence par le prévenu.
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