Il est alors considéré comme un réfugié mineur, rajeuni de sept ans. Fort de cette situation, il s’inscrit au lycée, puis, baccalauréat en poche, s’inscrit à la Faculté, toujours à Caen. Une dénonciation anonyme met fin à ce subterfuge le 12 octobre 2012.
Le prévenu, aujourd’hui trentenaire, répond de ce mensonge jeudi 6 décembre suivant devant le tribunal correctionnel. Ses faux papiers lui ont permis de financer ses études grâce à une allocation spécifique aux réfugiés mineurs : 62.250 €, qui lui ont permis de vivre et d’étudier tranquillement durant trois ans et demi.
"D’une part l’allocation versée a pu manquer à un véritable réfugié mineur, d’autre part, c’est se moquer du pays d’accueil !", souligne le Président. Le prévenu assure qu’il voulait juste protéger sa vie et qu’il signerait son arrêt de mort s’il revenait au Congo sous sa véritable identité.
Il a finalement été condamné à cinq ans d’interdiction du territoire français, un an de prison avec sursis et à intégralement rembourser les sommes indûment perçues au débit du Conseil Général.
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