Les souris en bas, dans les souterrains, les ours en haut, dans la ville. Chacun chez soi et personne ne se mélange. C’est avec ce début un peu sombre que l’écrivain Daniel Pennac commence son histoire, librement adaptée des albums de la dessinatrice belge Gabrielle Vincent. Mais c’est pour mieux la conduire vers une fin lumineuse, véritable hommage à celle-ci. Pur bijou de l’animation franco-belge, ce film est un bonheur, avec ses dessins à l’aquarelle pleins de finesse, son animation pas trop rapide (idéale pour les petits), sa poésie et ses jolies notations sur l’amitié et le respect de la différence.
Le comédien Lambert Wilson prête sa voix à son personnage d’ours un peu balourd, mais si sympathique, et on se laisse volontiers embarquer avec lui dans une aventure aussi cocasse qu’émouvante. Les petits vont craquer pour cette délicieuse souris, tandis que les adultes admireront la beauté des dessins et le charme de l’histoire.
C’est à la sortie de son école que les producteurs de ce très joli film sont venus chercher Benjamin Renner, 24 ans, pour lui en confier la réalisation. On le voit, l’animation française, avec ses spécificités, n’a pas à rougir face à l’animation américaine.
Pratique. Film d’animation franco-belgo-luxembourgeois de Benjamin Renner, Vincent Patar et Stéphane Aubier, d’après les albums de Gabrielle Vincent (1 h 19).
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.