450.000 euros représentent la somme nécessaire pour financer un jour hebdommadaire de transport scolaire en plus, à l'échelle d'un département rural comme l'Orne, si, comme le prévoit le gouvernement, les enfants doivent retourner à l'école le mercredi matin ou le samedi matin.
"Qui va payer ?" s'interroge l'élu : "les parents, les collectivités et donc le contribuable". Sans doute pas l'Etat qui s'apprête à mettre en place cette demi-journée supplémentaire d'école, même si le président de la République a temporisé l'entrée en vigueur de cette décision.
Philippe Senaux est d'accord avec des journées scolaires moins chargées. Mais une autre question se pose si les enfants finissent les cours plus tôt. Que vont-ils faire en rentrant à la maison ? Regarder la télé, jouer à un jeu vidéo ou à l'ordinateur ?
Impossible pour les petites communes rurales de trouver les financements et les compétences en garderie ou en diverses animations. L'élu craint de nouvelles charges pour le portefeuile de l'intercommunalité et donc du contribuable.
Ecoutez ci-dessous Philippe Senaux :
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