Elle en est convaincue. Et réplique. Après un an de travail, elle vient de dévoiler un tracé alternatif (en bleu sur la carte), plus court de dix kilomètres. Celui-ci relierait directement l’A28 à l’A13.
300 millions moins cher
Apache ne s’est pas contenté de tirer un trait sur une carte. Dans ses rangs, on compte des ingénieurs géologues, des spécialistes agricoles, un architecte... Une quarantaine d’élus locaux la soutiennent. Ce qui lui a permis de proposer un contournement plus court et impactant moins, selon elle, les villages alentours. Cerise sur le gateau : son tracé permettrait d’économiser environ 300 millions d’euros. "Soit ce qu’il faut pour terminer les accès du Pont Flaubert et éventuellement réparer le Pont Mathilde", glisse, un brin ironique, François Lorin, le président de l’association.
Créée en 2006, réactivée en 2011, Apache a le don d’irriter la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal). Cette dernière a récemment jugé "irraisonnable" son tracé alternatif. Selon les services de l’Etat, il entraînerait une baisse de trafic et une perte d’attractivité économique pour les "partenaires", les investisseurs.
L’association, elle, évoque une "désinformation" de la part des services de l’Etat sur le choix du tracé. Décidée à poursuivre son combat, elle prévoit prochainement d’écrire au Premier ministre Jean-Marc Ayrault. "Nous ne faisons que raisonner en bon père de famille", résume François Lorin. "Nous voulons simplement limiter au maximum l’impact sur nos villages et nos campagnes, tout en limitant les coûts". L’association estime que l’Etat a déjà dépensé près de 4 millions d’euros, rien que pour les études...
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