Les représentants de la société iranienne sont même attendus ce mardi 4 décembre au tribunal de commerce de Rouen, qui étudiera à nouveau les offres de reprise et se penchera sur la poursuite d'activité de la raffinerie. Intéressés par la proximité du site avec la région parisienne, les Iraniens, selon Le Figaro, proposeraient une reprise totale du site de Petit-Couronne, avec maintien des emplois actuels. Seul problème : l'importation de pétrole d'Iran est interdite en Europe.
Le cas Shell
Dans le même temps, l'intersyndicale de la raffinerie continue à soutenir l'offre de NetOil, "la seule offre au sens juridique du terme" selon elle. Néanmoins, les représentants des salariés regrettent vivement la décision de Shell de ne pas renouveler le contrat de processing le liant jusqu'au 15 décembre à la raffinerie. Ce qui signiferait un nouvel arrêt de l'activité de raffinage à Petit-Couronne. "Shell doit faciliter la reprise du site par une prolongation du contrat de processing actuel le temps que le repreneur puisse alimenter la raffinerie avec ses propres cargaisons. Soit un délai maximal de 6 semaines à compter de la cession effective", estime l'intersyndicale.
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