Mi-octobre, Marie-Sabine Cailleteau, adjointe au maire chargée du commerce, a adressé un courrier à l'ensemble des commerçants, mais qui n'aurait été reçu que par certains. Le contenu est explicite. Les commerçants doivent s'acquitter de cette taxe qui concerne trois catégories de supports publicitaires : les dispositifs publicitaires, les enseignes et les pré-enseignes.
Pour les commerçants caennais, cest la taxe de trop. « Je me demande comment cela peut-il être possible. Je devais indiquer la superficie publicitaire dont je dispose avant le 31 octobre. Ils peuvent toujours mappeler. Je nai pas lintention de payer !» confie la patronne dun bar tabac. Même son de cloche au magasin « Décor Home ». «Nous avons reçu la lettre cette semaine. Elle nous indique tous les éléments pour calculer le montant de la taxe. Pour nous, la facture représentera entre 4 000 et 6 000 €.» sindigne Christel Sanchis, sa gérante.
« La note est salée »
Dautres commerçants, qui nont pas encore reçu la lettre, ne cachent pas leurs inquiétudes. «Si cette taxe voit vraiment le jour, cest simple, jenlèverai mon enseigne,» affirme Patricia Selle, cogérante du magasin « C comme Coiffure ». Les commerçants nentendent pas en rester là et sont appuyés par le groupe dopposition caennais proche du MoDem, La Voix Du Centre. Une lettre ouverte au maire de Caen, Philippe Duron, lui a été adressée le 11 décembre. Le groupe considère que cette taxe est «une imposition facultative dont le montant a été porté au maximum par la ville de Caen.»
La mairie répond que «la loi de modernisation de léconomie impose cette nouvelle taxe sur les enseignes. Nous sommes obligés de linstaurer si nous voulons conserver celle déjà existante sur les grands panneaux daffichage, cest à dire, les 4 mètres sur 3.»
Il nest pas certain que cette explication calme les esprits de commerçants qui estiment subir déjà de plein fouet la crise économique.
Pour les commerçants caennais, cest la taxe de trop. « Je me demande comment cela peut-il être possible. Je devais indiquer la superficie publicitaire dont je dispose avant le 31 octobre. Ils peuvent toujours mappeler. Je nai pas lintention de payer !» confie la patronne dun bar tabac. Même son de cloche au magasin « Décor Home ». «Nous avons reçu la lettre cette semaine. Elle nous indique tous les éléments pour calculer le montant de la taxe. Pour nous, la facture représentera entre 4 000 et 6 000 €.» sindigne Christel Sanchis, sa gérante.
« La note est salée »
Dautres commerçants, qui nont pas encore reçu la lettre, ne cachent pas leurs inquiétudes. «Si cette taxe voit vraiment le jour, cest simple, jenlèverai mon enseigne,» affirme Patricia Selle, cogérante du magasin « C comme Coiffure ». Les commerçants nentendent pas en rester là et sont appuyés par le groupe dopposition caennais proche du MoDem, La Voix Du Centre. Une lettre ouverte au maire de Caen, Philippe Duron, lui a été adressée le 11 décembre. Le groupe considère que cette taxe est «une imposition facultative dont le montant a été porté au maximum par la ville de Caen.»
La mairie répond que «la loi de modernisation de léconomie impose cette nouvelle taxe sur les enseignes. Nous sommes obligés de linstaurer si nous voulons conserver celle déjà existante sur les grands panneaux daffichage, cest à dire, les 4 mètres sur 3.»
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