C'est en Teor, entouré du préfet de Seine-Maritime Pierre de Bousquet, d'élus locaux et des directeurs de la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP) ainsi que de la Police judiciaire (PJ) régionale, que Claude Baland s'est rendu dans le quartier du Châtelet, dans les Hauts-de-Rouen. A la rencontre, notamment, des hommes de la Brigade spécialisée de terrain (BST). Evidemment, le quartier n'avait pas été choisi par hasard, celui-ci faisant partie du vaste périmètre choisi pour devenir bientôt Zone de sécurité prioritaire (ZSP), comme l'a souhaité le gouvernement.
Le directeur général de la Police nationale n'aura pas fait d'annonces fracassantes. Néanmoins, il a confirmé l'arrivée de sept policiers supplémentaires, "à effectif constant", en attendant que soient formés de nouveaux renforts d'ici à 2014. Combien seront-ils alors à rejoindre la ZSP des Hauts de Rouen ? Mystère. Rien n'a encore été décidé.
Caméra contre smartphone
Par ailleurs, dès le mois de février, la Police nationale dans ces quartiers sensibles rouennais disposeront à titre expérimental de trois caméras mobiles, placées sur les gardiens de la paix. "Une étude a démontré que cela dissuadait et calmait les délinquants", a expliqué Claude Baland, estimant que "aujourd'hui, les jeunes filment ce qu'il se passe avec leur téléphone portable. En filmant nous aussi, chacun apportera sa part de vérité".
Plus tôt dans la journée, le préfet Claude Baland, nommé fin mai à la tête de la Police nationale, avait visité le Centre de rétention administrative (CRA) de Oissel ainsi que le Secrétariat général pour l'administration de la police (SGAP Ouest).
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.