La vitrine de sa boutique ressemble de nouveau à celle d’une cordonnerie. Thierry Dugast a fini par céder aux remarques des clients qui pensaient pénétrer chez un brocanteur.
Mais il ne faut pas chercher bien loin pour se rendre compte que le cordonnier n’a pas renié sa passion : une fois la porte d’entrée franchie, culbutos, robots, Bibendum, bidons d’huile ou d’essence et "pouets pouets" se mêlent aux chaussures et au matériel qui permet à l’artisan de remettre nos souliers à neuf. Sa collection éclectique finit même par grignoter son atelier.
Les coups de coeur du chineur du dimanche
Thierry Dugast se définit comme un "passionné de l’objet au sens large", sans obsession pour un genre spécifique. Même s’il reconnaît avoir un faible pour les jouets en tous genres. Ce chineur du dimanche fonctionne par coups de cœur, mais reste dans le rationnel : il ne paiera jamais une fortune pour un objet. "Je ne suis pas dans le délire, précise-t-il. Ce que je dépense pour chiner, d’autres le dépensent en cigarettes ou en alcool. Moi, je ne bois pas, je ne fume pas."
La chasse aux jouets et aux colifichets
Cette passion lui est tombée dessus à l’aube de la cinquantaine, alors que sa vie et surtout ses week-ends avaient jusqu’alors été plutôt rythmés par les Grands Prix de Formule 1 et autres courses automobiles. L’artisan a délaissé les circuits pour se consacrer à la chasse aux jouets et aux colifichets.
Et lorsqu’on lui demande ce qui a pu générer cette transition, il ne s’embarque pas dans des théories freudiennes. "C’est cyclique, comme beaucoup de choses dans la vie…", explique-t-il. En précisant tout de même que cette passion lui permet de découvrir de nouvelles régions et de rencontrer des gens de tous horizons.
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