Le canton du Tréport, notamment, est pointé du doigt. Cet état de fait serait la conséquence d’habitudes culturelles. "En France, le patient le considère comme le remède miracle", constate Luc Poulalion, de la Caisse primaire d’assurance maladie.
Changer les habitudes
La prise de conscience est venue de Haute-Normandie, dans les années 2000. Les professionnels de santé ont constaté que la prise abusive de ces médicaments entraînait, à moyen terme, la résistance des bactéries visées. "Si l’on ne fait rien, nous risquons d’aboutir à une impasse thérapeutique, c’est-à-dire nous retrouver démunis face à certaines maladies".
Une campagne de prévention vient d’être lancée. Pour changer les habitudes et éviter les prescriptions de précaution, trop nombreuses. Et faire comprendre aux patients que les antibiotiques ne sont pas automatiques. "Nous sommes conscients que la pression de la part des malades est parfois grande."
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