Sous des auvents, les blocs de pierre préparés par les tailleurs attendent d’être travaillés. "Sur chaque bloc est laissée une réservation, c’est-à-dire le volume de matière suffisant pour faire la sculpture", explique José Barbier, un membre de l’équipe. Ici, on utilise de la pierre blanche de Vernon, celle-là même que travaillaient les bâtisseurs de Saint-Maclou.
Peu à peu, une nouvelle dentelle de pierre vient remplacer les pierres d’origine rongées par les siècles, mais aussi des restaurations récentes. "Certaines ont été faites avec des pierres différentes, comme la Saint-Maximin, qui a mal vieilli", précise Antonio Vico Vico, sculpteur qui surpervise le chantier de Saint-Maclou.
Chaque pièce est travaillée par plusieurs sculpteurs, pour éviter une trop grande unicité. "Chacun apporte sa patte, ce qui donne une plus grande variété à la sculpture. On se rapproche du travail originel. Nous faisons de la sculpture archéologique."
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