Juillet 2009, à la maison d’arrêt, le jeune homme, détenu, connaît des difficultés avec certains de ses co-détenus. Insultes et menaces semblent être devenues son quotidien. Excédé, il demande son transfert. En vain.
“Ultime recours”
Le 5 juillet 2009, vers 19h, il met le feu à son matelas et l’incendie se propage à la cellule. L’air devient irrespirable. Son co-détenu et lui-même suffoquent. Les occupants des cellules voisines donnent l’alerte. Quand les secours interviennent, le jeune homme attend à genou derrière la porte. Son co-détenu gît évanoui. Détenus et agents pénitenciers, intoxiqués au monoxyde de carbone, sont hospitalisés. Plus tard, S. Z. reconnaît sa culpabilité tout en assurant que cette décision a été prise en accord avec son co-détenu. Mais ce dernier nie : “J’étais aux toilettes, je n’ai pas vu ce qu’il faisait. Je ne l’ai pas vu mettre le feu !”
Le tribunal n’a retenu que la culpabilité de l’inculpé qui devra en outre rembourser les dégâts à l’administration pénitentiaire. Montant du préjudice : 4 563 €.
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