Les exemples de faux-vieux sont nombreux. Glisser dans son univers personnel un meuble tout neuf au cachet ancien a toujours été très tendance. Reste à se faire confirmer l’origine du produit pour ne pas tomber de haut.
"Lors d’un voyage en Mongolie en 2007, je suis tombé dans une petite brocante qui ne payait pas de mine, sur un jeu d’échecs qui me donnait l’impression d’avoir un siècle tellement il y avait de poussière incrustée dans les pièces", se souvient Baptiste Eudine qui habite aujourd’hui le quartier de la Folie Couvrechef. "De retour en France, je l’ai montré à un antiquaire qui m’a assuré qu’il s’agissait d’un jeu fabriqué très récemment en Chine et qui avait été volontairement vieilli."
Dans l’agglomération caennaise comme ailleurs, le "faux-vieux" continue de tenir une place importante chez les marchands de meubles : "10% de mon chiffre d’affaires", estime Pierre-Antoine Marchand, responsable de l’Horloge Penchée, route de Paris à Mondeville. "Et surtout, cela donne un certain look au magasin".
Inspectez la carcasse
D’ailleurs, les clients ne s’y trompent pas et restent rarement indifférents au "fauteuil-club aviateur". Bien que possédant un look ancien, ces objets ont été fabriqués récemment, d’où leur excellent état. "Il ne s’agit pas de mentir au client et c’est aussi notre rôle de garantir l’époque de fabrication des meubles", estime Pierre-Antoine Marchand.
Un meuble relooké restera donc ancien et ne concourra pas dans la même catégorie que les "faux-vieux". Quand quelques doutes persistent, la carcasse est alors inspectée pour s’assurer de la date de fabrication. Toujours en quête d’authenticité.
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