En 2012, “certaines banques s’attendaient à une forte baisse des prêts immobiliers, qu’elles n’ont pas ressentie, tandis que d’autres établissements financiers considèrent que la demande demeure encore assez faible”, explique Christian-Jacques Berret, directeur régional de la Banque de France. En Haute-Normandie, la production de “crédits nouveaux à l’habitat” était en baisse de 24,30 à 26,71 % aux 1er et 2nd trimestre 2012 par rapport à 2011.
Comment expliquer cette diminution d’octroi de prêts immobiliers ? Les banques ont besoin de prêter, mais leur politique peut être plus restrictive. Surtout, il n’y a pas ou peu de demande. “La situation n’est pas catastrophique. Les Français aiment être propriétaire, mais ils n’osent pas forcément le devenir.” Pour résumer : auparavant, les primo-accédants se renseignaient et déclenchaient un projet immobilier. Aujourd’hui, démotivés par leur banque, ils ne viennent plus.
Pourtant, les taux sont bas. “A partir de 3 % (hors assurance) sur 15 ans, 3,10 à 3,15 sur 20 ans, nous négocions des taux que l’on n’a jamais connus”, indique Guillaume Bachelot, responsable des agences CAFPI Rouen, Evreux, Gisors. “Des organismes bancaires ont renforcé leurs conditions d’accès quand d’autres prêtent sur 20 ans avec ou peu d’apport. Certains prêtent encore à hauteur de 110 %.”
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.