Du 12 au 18 mai 2011, une mère de famille reprend de bien mauvaises habitudes. Elle fait des courses et effectue divers achats de jouets et vêtements en grandes surfaces. A chaque fois, elle règle ses dépenses par chèque en montrant au commerçant une carte d’identité erronée. Ainsi, elle émet cinq chèques de 35€ à 85€, sur lesquels elle s’empresse de faire opposition. Puis, elle se présente au commissariat pour déposer une plainte contre X. Elle explique au policier que son chéquier et sa carte vitale lui ont été dérobés.
Les forces de l’ordre enquêtent. Ils parviennent à faire des rapprochements entre les photocopies des chèques "volés", les références de la pièce d’identité et les cartes de fidélité actionnées au moment des achats. La mère, interpellée, reconnaît l’escroquerie.
Grande précarité
La prévenue serait une habituée de ce genre de procédé. Selon la défense, sa cliente a passé plus de 25 ans de sa vie dans le cercle vicieux de la toxicomanie et du vol. Elle connaît de "grandes difficultés personnelles, la seule prise en charge possible est, à son sens, médicale".
Le 7 novembre dernier, la prévenue a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis assortis d’une mise à l’épreuve de 2 ans.
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