Le 17 août, à Rouen, les policiers sont "en repérage" dans les Jardins de l’Hôtel de Ville. Un jeune homme, connu de leurs services, en aborde un autre. Il l’accompagne jusqu’au distributeur de billets situé rue Orbe. Puis, le premier emmène le second voir un troisième homme. Ils s’isolent. L’acheteur repart avec une barrette de shit payée 50€. Ce dernier est interpellé.
En flagrant délit
Un peu plus tard, les forces de l’ordre se remettent en planque. Le jeune homme et le revendeur, toujours là, sont à leur tour arrêtés. Ils nient. L’acheteur, confronté au tapissage (séance d’identification), reconnaît l’entremetteur, non le revendeur : "Il était plus grand et ne portait pas le même genre de tee-shirt, de barbe…"
Le 7 novembre dernier, devant le tribunal correctionnel de Rouen, le prévenu, récidiviste, a nié l’évidence : "Je n’ai accompagné personne. Je suis récemment sorti de prison, je ne vais pas m’amuser à faire ce genre de chose !"
"Pourquoi les policiers et l’acheteur mentiraient-ils ?" a rétorqué le juge. "Moi, dans mes affaires, j’ai toujours avoué. Si je veux du shit, j’achète du shit", a répondu l’inculpé. Il a été condamné à 105 heures de travail d’intérêt général. S’il n’effectue pas cette peine, il partira deux mois en prison.
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