"Il faut veiller à ce que l’enfant développe bien sa vision binoculaire", prévient Alain Retout, chirurgien ophtalmologiste au CHU de Rouen. Car un œil non sollicité ne développe pas la vision. C’est la raison pour laquelle le premier traitement consiste à cacher l’œil non touché pour forcer l’autre à travailler.
Cependant, bien souvent, il faut passer par la case chirurgie et le CHU de Rouen arrive en 10e position du classement de l’Express pour la chirurgie oculo-motrice. Pour traiter le problème, les chirurgiens touchent aux muscles oculaires. "Cela fonctionne comme des rênes, on raccourcit ou on rallonge les muscles pour orienter différemment l’œil". Au CHU, plus de 300 opérations sont faites par an. Cependant, les chirurgiens préviennent que pour 30% des patients une seconde intervention sera nécessaire.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.