La garde à vue qui s’en suit permet de l’interroger sur une série de violences commises sur son beau-frère et sur son demi-frère le 16 mars au Mesnil-Auzouf, au domicile de sa mère. En comparution immédiate le 12 octobre, il demande un délai pour préparer sa défense. Délai obtenu au vendredi 16 novembre.
Un an de prison ferme
L’expertise psychiatrique pratiquée durant ce laps de temps ne révèle pas de troubles psychiatriques. La communication de son dossier d’assistance éducative, en revanche, décrit une enfance chaotique, au sein d’une famille “toxique”, selon son avocate. Le prévenu a par ailleurs déjà sept condamnations à son actif. Concernant les faits eux-mêmes, quelques jours avant ce 16 mars, sa mère l’avait appelé, se plaignant que son beau-frère “faisait le petit caïd” dans sa maison. Le 16 mars, E.B, en l’absence de sa mère organise “la punition de son beau-frère, qui a déjà frappé sa sœur de 17 ans alors qu’elle était enceinte…”
Il sort alors son beau-frère de son lit, avec la laisse du chien autour du cou, envisage de lui faire boire son urine, puis une mixture vomitive de son cru. Il oblige sa sœur à frapper son beau-frère, puis, dans la mêlée, frappe sa sœur puis son demi-frère de 15 ans.
La défense insiste sur le fait que son client a déjà déménagé dans la Manche, d’une part pour développer son projet de ferrailleur mais aussi pour s’éloigner de sa famille.
E.B a finalement été condamné à 18 mois d’emprisonnement dont six assortis d’une mise à l’épreuve de deux ans. Il lui est strictement interdit de revoir son beau-frère. Les victimes n’étaient pas présentes à l’audience.
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