GDE à Nonant le Pin.
Dès son arrivée, le préfet de l'Orne avait été mandaté par la ministre de l'Environnement sur le dossier de l'implantation d'un centre d'enfouissement de GDE à Nonant le Pin : "à l'heure actuelle, il n'y a rien du droit, de nature à empêcher l'autorisation d'exploitation", explique le préfet qui envoie ce mardi son rapport à Delphine Batho.
Vendredi dernier, le préfet s'était vu remettre par les opposants à ce site, une analyse d'impact économique, sur l'implantation de ce centre. Pour le préfet, c'est "une analyse assise sur des éléments objectifs".
Le représentant de l'Etat dans l'Orne émet néanmoins 2 critiques : sur la partie "santé", et "dévalorisation immobilière", ce sont les chiffres les plus pessimistes qui ont été retenus. Par ailleurs, selon Jean-Christophe Moraud "il est illusoire d'aller chiffrer le risque santé".
Le préfet s'interroge : "pourquoi tout ces documents n'ont-ils pas été produits en amont ?". Il souligne notamment les questions posées par les opposants sur le fait qu'il n'existe pas "de séries de mesures au delà de 7 ans, qui servent de comparatif sur le mélange Déchets Industriels Banaux + Broyage Automobile, sur 10, 20, 30 ans".
Écoutez ci-dessous l'interview du préfet de l'Orne.
Carrefour Market.
Le préfet rappelle la loi : 1 jour de fermeture obligatoire par semaine. Il souligne aussi la collision d'intérêts entre les commerçants du centre-ville de Sées et la moyenne surface. Et il confirme : "les services de la Direccte (Etat) verbalisent". Jean-Christiophe Moraud pourrait tenter une réunion de conciliation entre les différents protagonistes du dossier.
Écoutez ci-dessous l'interview du préfet de l'Orne.
Piscine intercommunale de la Ferté Macé.
Un imbroglio juridique. Dans son rôle, le préfet a écrit aux élus en charge de ce dossier, pour leur rappeler que si la CDC veut abandonner sa compétence "piscine" (décision toujours pas validée par le préfet), la CDC n'en reste pas moins propriétaire de cette installation. Et si la CDC ne paie plus pour la piscine, il incombera aux petites communes rurales qui compose cette CDC, de payer.
Par ailleurs, quid des frais d'entretien (même si la piscine est fermée), quid du contrat avec le fermier, quid des subventions qui étaient conditionnées à un fonctionnement de l'équipement et à l'accueil de collégiens et de lycéens ?
Écoutez ci-dessous l'interview du préfet de l'Orne.
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