Parce qu’il sent "qu’ici tout est possible", Thibault Blanchetière, 26 ans, ne regrette pas son choix. Comme beaucoup de jeunes bas-normands formés dans l’univers du tourisme, ce natif de Caen a dû s’expatrier pour trouver du travail. "Un ami m’avait mis sur le coup d’un poste de chef de rang dans un hôtel de Genève", se souvient-il. Il saisit alors sa chance en février 2009, avec notamment comme bagage, un bac pro au lycée hôtelier d’Hérouville.
Il passe chaque jour la frontière
Commence alors une nouvelle vie. Après plusieurs mois passés dans les chambres mises à la disposition du personnel de l’Intercontinental de Genève, il opte pour un T3 à 1.150 €/mois à Ferney-Voltaire en France. Comme près de 200.000 Français, il passe chaque jour la frontière suisse, matin et soir, pour aller travailler. "Nous sommes payés en francs suisses. Avec la conjoncture, nous sommes gagnants au change", observe-t-il.
Après avoir pris ses marques, Thibault Blanchetière a changé de patron en mars 2010, "pour me rapprocher de la sommellerie". Il continue ainsi d’apprendre, aux côtés de Michel Roth notamment, un ancien chef du Ritz parisien.
A lire également dans cette série "Expatriés caennais":
> Anthony Préel : "J'apprends le luxembourgeois"
> Margaux, du soleil sud-africain aux icebergs
> François, des bancs de la fac de Caen aux prairies du Texas
> Elsa a trouvé son paradis en Guyane
> Eric, l'idylle allemande se poursuit à Berlin
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.