Autrefois maçon coffreur, l’homme a eu un accident de travail, il y a dix ans, qui lui a ôté l’usage de ses mains. Depuis, son handicap s’est aggravé et il ne supporte plus sa situation. Sa vie est désormais ponctuée d’allers et retours à l’hôpital psychiatrique.
Le 27 janvier, à Saint-Etienne du Rouvray, surpris à fumer un joint, il est interpellé. “J’ai un couteau à cran d’arrêt parce que j’ai déjà été agressé devant chez moi”, dit-il tout en précisant que, de toute façon, il ne peut s’en servir. Le 3 novembre, en début d’après-midi, des passants le voient regarder à l’intérieur de véhicules. Ils préviennent les forces de l’ordre qui observent le manège du suspect. Celui-ci finit par casser une vitre de portière. Il a jeté son dévolu sur un portefeuille laissé négligemment sur l’un des sièges. “On me vole ma voiture”, crie un résident à sa fenêtre. L’importun est arrêté en possession d’un gramme et demi de résine de cannabis. Il a sur lui son fameux couteau.
Le 5 novembre, face aux juges, l’inculpé éclate en sanglots : “Si j’ai fait cela c’est que j’ai un problème. Je veux me faire soigner. Je n’en peux plus.” Il a été condamné à huit mois de prison avec sursis, assortis d’une mise à l’épreuve de deux ans comprenant une obligation de soins.
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