Les larves de ces petites bêtes baptisées "Chrysope aux yeux d’or" ont pour principale qualité de dévorer les pucerons envahissants. Chacune d’entre elle en mange plus d’une cinquantaine par jour durant quatre ou cinq semaines.
Maisons d’hivernage
Voulant s’affranchir, au maximum, de tout produit phytosanitaire, Bois-Guillaume a commencé en 2009 à recourir à cet insecticide naturel. "Ce n’est pas une décision anodine car ce genre de pratique coûte plus cher", explique Jean-Pierre Guérin, adjoint chargé des espaces publics. En 2009, la ville avait acheté 20 bandelettes contenant des œufs de chrysopes. En 2010 et 2011, les commandes sont passées à 500 bandelettes. Or une bandelette coûte en moyenne 30 €.
Avec la fusion des deux communes, cette mesure a été développée sur le secteur de Bihorel. En 2012, dix maisons d’hivernage, destinées à accueillir les chrysopes durant l’hiver y ont été installées. Le secteur de Bois-Guillaume en compte déjà douze. Ces petits nichoirs ont été installés au cœur des massifs, à environ 1,50 mètre de haut.
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