Cédric Leroy, 35 ans, vit aujourd’hui dans le quartier de la Maladrerie après avoir grandi à Venoix. Il est le maire-adjoint des quartiers nord-ouest de Caen. “Je compare souvent notre rôle à celui des médecins de famille. Nous sommes des généralistes, nous avons une attache territoriale. Les autres adjoints du maire sont des spécialistes”, note cet enseignant à temps partiel. L’adjoint de quartier est un “touche à tout” dans un secteur géographiquement délimité, composé de huit à neuf quartiers.
“Quand Philippe Duron a été élu et qu’il a choisi de redéfinir les conseils de quartier, j’ai accepté cette mission parce qu’elle était cohérente avec mon engagement de terrain, ma volonté de travailler auprès de la population”, explique Sylvie Relland, 50 ans, adjointe des quartiers sud-est. “J’ai habité seize ans à la Grâce-de-Dieu. Mes enfants sont allés à l’école dans ce quartier”. Comme ses collègues, elle tient une permanence hebdomadaire, moment de dialogue entre la mairie et ses habitants.
“Nous avons un rôle de conseil et d’accompagnement”, souligne Samia Chehab (photo), adjointe des quartiers sud-ouest. Âgée de 35 ans, cette professionnelle de l’événementiel se consacre aujourd’hui exclusivement à son mandat. “C’est passionnant. Nous abordons les projets de la Ville différemment, nous avons un rôle d’alerte auprès du maire. Je suis particulièrement la construction de la crèche de Beaulieu, l’aménagement du square de Venoix, les futurs Jeux équestres dont certaines épreuves se dérouleront sur ce territoire”.
Proches du quotidien
De nombreux autres sujets de discussion concernent le quotidien des habitants : racines qui détruisent l’asphalte, déjections canines, lampadaires en panne... “Nous faisons remonter l’information à l’agent technique rattaché à notre pôle de vie. Lui va analyser le problème et dresser une fiche d’intervention pour les services. Cela peut paraître anecdotique mais pour les gens, c’est très important”, souligne Sylvie Relland.
Le quartier centre, sous la responsabilité de Jacky Toullier, connaît en plus des problèmes de nuisances sonores, de prostitution... “Les Caennais demandent des explications sur l’action de la Ville à ces sujets, font des remarques, des suggestions”, indique l’ancien salarié de Keolis, 61 ans. “Autre exemple, dans la reconversion du quartier Clémenceau, il ne faut pas penser qu’à l’urbanisme mais aussi aux équipements publics. Nous sommes-là pour cela”, poursuit-il. “L’adjoint de quartier est également sollicité pour appuyer des demandes de logements sociaux. Mais attention, nous ne les distribuons pas. Nous permettons parfois une approche plus humaine de certaines situations”. “Idem pour les questions d’emploi”, ajoute Samia Chehab. En bref, “nous sommes des élus “peut-être plus faciles d’accès”, conclut Cédric Leroy.
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