"Les premiers résultats, au regard des températures atteintes lors de l’incendie (de 650° à 800° C) montrent que l’ouvrage, bien que fortement endommagé, ne semble pas menacer ruine", affirme le Conseil général de Seine-Maritime, reprenant les premières conclusions du comité d'experts. Reste toutefois à "vérifier le fonctionnement satisfaisant des appareils d’appui et la résistance des aciers à la fatigue et aux basses températures".
De ces nouveaux tests semble aujourd'hui dépendre l'avenir du Pont Mathilde. En cas de résultats positifs, les experts recommandent de "rétablir la navigation et de poursuivre les études engagées pour un rétablissement partiel de la circulation, limitée aux véhicules légers (2 x 1 voie)".
Néanmoins, la question centrale demeure toujours sans réponse : faut-il reconstruire ou simplement réparer la travée endommagée ? Il est trop tôt pour le dire. "Les investigations engagées doivent être poursuivies en prenant en compte les décisions concernant la navigation, la gêne à la circulation ainsi que les échéances à venir, comme l’Armada par exemple", estime le comité.
Le comité d’experts aurait par ailleurs "invité" le Département de Seine-Maritime "à engager une procédure de mise en concurrence des entreprises pour engager des travaux nécessaires à un éventuel rétablissement partiel et temporaire de la circulation aux seuls véhicules légers. Ce rétablissement, s’il est possible, nécessitera de toute évidence la mise en place de dispositifs spécifiques pour soulager et conforter la partie endommagée de l’ouvrage".
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