Sa plainte est classée sans suite. Deux ans plus tard, tous sont à nouveau en liberté. Le 10 novembre, la "victime" se rend chez son "agresseur" à Rouen "pour avoir une explication."
La loi du plus fort
Le jeune homme n’a pas digéré la prétendue agression et vit comme une injustice le classement sans suite. Il sonne à l’interphone. Quelqu’un décroche. Il ne répond pas. La sœur de l’"agresseur" entre dans la résidence et le reconnaît. Peu après, le frère descend. Il l’aurait frappé à la tête. Le jeune homme tombe.
Vers 19h, il appelle la police d’une cabine pour dénoncer les violences. Il a la lèvre ouverte et souffre de multiples œdèmes et hématomes ainsi que d’une entorse à la cheville. Son agresseur est arrêté : il présente plusieurs contusions au front et à la main droite.
Le jeune homme se rend également au commissariat. Quand il voit le frère, il ne se maîtrise plus, donne coups de pied et de poings et le menace de mort. Plus tard, il avoue aux policiers : "J’ai voulu régler mes comptes." Le 6 novembre dernier devant les juges, il nie ces propos. Il a été condamné à 140 heures de travail d’intérêt général.
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