S’ajoutant aux deux autres carrosseries de la gamme, la nouvelle Cruze Station-Wagon (SW) est importante pour la fameuse marque au nœud papillon, puisqu’elle s’inscrit dans l’un des genres les plus prisées en Europe.
Un joli soin du détail
La Cruze SW se révèle gracieuse sous tous ses angles, avec une ligne générale qui reprend les gênes déjà connus de ses sœurs aînées : bien assise, trapue et dans l’air du temps. En passant au break, la Cruze affirme également un élan visuel qui doit beaucoup aux arêtes vives rehaussées par des flancs creusés. Et un joli soin du détail sur la partie arrière, avec une savante inclinaison de la glace de custode et un becquet de lunette arrière bicolore, couleur caisse sur sa partie supérieure et noir au-dessous, afin d’agrandir visuellement la surface vitrée. Bien vu ! Conservant l’empattement de la berline, pour une longueur augmentée de 7 cm, le break ménage donc un espace aux jambes confortable aux places arrière, alors que le coffre, énorme, est profond d’un mètre, sièges arrière en place.
Remplissant sa feuille de route sans prétention, le break Cruze va à l’essentiel, sans impasse regrettable. Notamment dans la ventilation de l’équipement, décalquée sur les autres versions de la gamme en épousant les finitions habituelles, LS+ en base, puis LT, LTZ et LTZ+ en haut de gamme. Ce souci se retrouve dans l’habitacle avec des revêtements agréables, sinon luxueux, tel l’original habillage en tissu sur la planche de bord. Toutefois, le meilleur moteur essence n’est proposé que sur l’une des finitions poussées.
Accélérations musclées
Rajeunissant la palette des motorisations de ses alter-ego, la Cruze SW étrenne deux nouveaux blocs : un essence 1.4i Turbo fort de 140 ch, ainsi qu’un turbo-diesel 1.7 VCDi de 130 ch, fabriqué en Pologne et dont le couple maxi affiche 300 Nm dès 2 000 tr/mn grâce à l’optimisation du profil des tubulures d’admission.
Au volant, la Cruze pêchait jusqu’ici par une consistance de direction perfectible et un roulis marqué en virage, qui ternissaient ses réelles aptitudes routières. En rectifiant le tir, Chevrolet a fait de la Cruze SW une auto agréable à mener. Par ailleurs, les nouveaux propulseurs lui vont à ravir avec des accélérations musclées et de jolies reprises.
REPERES
Conquérir l’Europe. 4 portes, puis 5 portes plus aux goûts de l’Europe, la Cruze s’est multipliée depuis son lancement à plus de 1,3 million d’exemplaires. 110 800 unités ont été diffusées en Europe de l’Ouest. La mission du break SW sera d’accentuer la présence de ce modèle.
La Cruze SW déjà aux canons 2013. Par rapport à ses sœurs de gamme, la nouvelle Cruze SW se présente avec un avant un peu plus anguleux et une double calandre à lamelles horizontale remaniée, retouches généralisées au millésime 2013.
Ambiance MyLink. Chevrolet inaugure un système d’info-divertissement embarqué MyLink, incarné par un confortable écran de sept pouces. Tout en assurant les fonctions de GPS, il optimise l’utilisation à bord d’un smartphone, avec un répertoire accessible directement et des fichiers chargés sur un terminal relié par USB ou Bluetooth.
VERDICT : 15/20
Sécurité ***
Finition ***
Confort ***
Economie d’usage ***
Séduction/Prix ****
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