Que reprochent les élus locaux à l'Elysée ? La fin de la taxe professionnelle, l'encadrement qui menace les départements et les régions, et la réduction des collectivités territoriales : en 2014, il n'y aura plus (comme aujourd'hui encore) 6000 conseillers régionaux et départementaux, mais seulement 3000 « conseillers territoriaux » siégeant à la fois dans les régions et dans les départements. En d'autres termes : suppression de la moitié des élus locaux de l'Hexagone...
Cette perspective ne fait pas plaisir à tout le monde. La classe politique régionale et départementale, tous partis confondus, sest sentie menacée dans son statut et dans ses revenus. On a ainsi vu Jean-Pierre Raffarin (lhomme de la décentralisation de 2004) défier ouvertement lElysée, quitte à se faire rabrouer en public par un Sarkozy furieux.
Le Président de la République ne devrait pas être étonné de létendue du mécontentement : il a lancé cette réforme en toute connaissance de cause, et en mesurant les dangers. Lenjeu en valait la peine, selon lui. Il était double. Dune part, tenir son image de « président du changement ». Dautre part, amoindrir les pouvoirs de la gauche, qui contrôle à peu près toutes les régions françaises. Objectifs soutenus par lUMP avec toute lâpreté de son porte-parole Frédéric Lefebvre : « Dans ce débat, où sont les conservateurs ? Où sont les immobiles ? Qui augmente les impôts locaux ? Qui laisse déraper les dépenses de fonctionnement ? » Slogans censés plaire à lélectorat de droite, qui apprécie que lon parle de réduire les déficits publics et la fiscalité... De même Luc Chatel, au nom du gouvernement : « Cette réforme est une avancée majeure, il faut débloquer la France, alors quon avait enchevêtré des compétences entre les niveaux de collectivités... »
Néanmoins la cote de Sarkozy dans les sondages sest effondrée de 6 points la semaine dernière au sondage OpinionWay : le plus mauvais indice ce baromètre depuis juillet 2008.
François Fillon, lui, ne perd quun point. On le sait à lécoute des élus, avec lesquels il a plus datomes crochus que le très parisien Sarkozy...
Cette perspective ne fait pas plaisir à tout le monde. La classe politique régionale et départementale, tous partis confondus, sest sentie menacée dans son statut et dans ses revenus. On a ainsi vu Jean-Pierre Raffarin (lhomme de la décentralisation de 2004) défier ouvertement lElysée, quitte à se faire rabrouer en public par un Sarkozy furieux.
Le Président de la République ne devrait pas être étonné de létendue du mécontentement : il a lancé cette réforme en toute connaissance de cause, et en mesurant les dangers. Lenjeu en valait la peine, selon lui. Il était double. Dune part, tenir son image de « président du changement ». Dautre part, amoindrir les pouvoirs de la gauche, qui contrôle à peu près toutes les régions françaises. Objectifs soutenus par lUMP avec toute lâpreté de son porte-parole Frédéric Lefebvre : « Dans ce débat, où sont les conservateurs ? Où sont les immobiles ? Qui augmente les impôts locaux ? Qui laisse déraper les dépenses de fonctionnement ? » Slogans censés plaire à lélectorat de droite, qui apprécie que lon parle de réduire les déficits publics et la fiscalité... De même Luc Chatel, au nom du gouvernement : « Cette réforme est une avancée majeure, il faut débloquer la France, alors quon avait enchevêtré des compétences entre les niveaux de collectivités... »
Néanmoins la cote de Sarkozy dans les sondages sest effondrée de 6 points la semaine dernière au sondage OpinionWay : le plus mauvais indice ce baromètre depuis juillet 2008.
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