C’est dans un coin de nature, à Notre-Dame de Bondeville, qu’est installée l’ancienne Corderie Vallois. Le bâtiment réalisé au début des années 1820, hébergeait, à l’origine, un moulin à papier. Au XIXe siècle, l’essor de l’industrie cotonnière dans la Vallée du Cailly amena les moulins à devenir de petites usines hydrauliques.
Moulin à coton
Le moulin de Jean Toussaint, marchand papetier à Darnétal, devient en 1822, après transformations, le “moulin à coton” de Mme Fouquet-Cuit. La filature entre en activité le 18 janvier 1825. En 1856, Alexandre Petit, le locataire y fait installer une machine à vapeur auxiliaire. Trois ans plus tard, l’entreprise emploie 60 personnes mais la crise du coton en 1860 voit la transformation de l’établissement en filature de laine.
Des modifications techniques d’importance sont alors réalisées pour permettre à la force hydraulique d’alimenter des machines françaises et anglaises qui, un siècle durant, fabriqueront des câblés, des moulinés et des tresses. L’entreprise perdurera jusqu’en 1978. Le lieu est aujourd’hui le Musée Industriel de la Corderie Vallois. On y fait revivre chaque jour l’activité disparue.
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