Eté 2010, les jeunes femmes sont amies. L’une fréquente le frère de l’autre. Elles se voient régulièrement au domicile de la sœur, à Barentin. Cette dernière y entrepose son carnet de chèques. Elle s’en sert très rarement jusqu’au jour où des mouvements de compte suspects l’obligent à faire quelques vérifications. Elle découvre alors que treize chèques ont été volés parmi lesquels neufs ont été débités. Ainsi, au fil des mois, d’importantes sommes sont retirées : 780 €, 1200 €, 750 €, etc. Entre juin 2010 et mai 2011, l’amie malveillante encaisse 14.452 €.
Curieusement, la victime patiente pour porter plainte. A-t-elle des soupçons ? Oui. Mais elle n’en fait part aux enquêteurs qu’en juillet 2011. A ce moment là, l’ex amie reconnaît les vols et falsifications de chèques. Elle les a encaissés sur son propre compte bancaire en imitant la signature afin de faire face à des difficultés financières.
Le 24 octobre dernier, la prévenue a été condamnée, en son absence, à 8 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Rouen. Le juge s’est étonné que la victime attende si longtemps avant de dénoncer les faits. "Je suis timide. Je voulais m’assurer qu’il s’agissait bien de la bonne personne", a répondu la victime.
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