Sur sa carte de visite, elle se présente comme "valoriste". Immanquablement, les gens posent des questions "et c’est le but !" confirme Laura Vervisch. Le souvenir de son oncle peintre, Dominique Vervisch, apportant en cadeau comme un rituel la boîte de peinture annuelle, est sans doute pour quelque chose dans sa vocation artistique. Mais plus encore une prédisposition innée au travail manuel.
"J’ai toujours aimé bricoler" se souvient-elle. Et sa passion pour les vieux meubles remonte à loin. Encore aujourd’hui, l’odeur des buffets de son enfance lui reviennent, comme celle des belles commodes en bois et les vieux fourneaux.
Au goût du jour
Dans les brocantes, elle chine, récupère et entasse dans son grand garage jusqu’à ce que les idées viennent. "Mon métier consiste à valoriser les vieux meubles, les transformer et les remettre au gout du jour". Dans le local de la Cidule, rue Eau de Robec à Rouen, qu’elle partage avec l’illustratrice Nathalie Arnau, s’exposent quelques-unes de ses créations : une table de cuisine transformée en bureau d’enfant, un perroquet qui devient un lustre, une desserte en bois recouverte de papier serviette collé au lait. "C’est à la demande. L’idée étant de permettre à chacun de vivre dans un univers qui lui ressemble" explique Laura Vervisch, avouant ne pas être une grande adepte du mobilier en kit.
"J’aime recycler les matériaux pour en faire quelque chose de joli et d’utile tout en employant autant que possible des techniques de peinture et de collage naturelles", poursuit celle qui se dit en revanche très attachée aux valeurs de respect de l’environnement. Pour son activité, elle a d’ailleurs choisi de s’appeler Tha Sanda qui, en langue elfique, signifie "L’Avenir Durable".
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