Après cette première étape de fouilles, chacun des "mobiliers" – les objets retrouvés sur place – est soigneusement lavé et fiché. Dès janvier prochain, l’heure sera venue d’examiner de manière plus poussée les éléments découverts. Ils ne manquent pas : sur cet espace d’un peu moins de deux hectares, les archéologues ont mis au jour une nécropole gauloise d’une centaine de tombes, et un ensemble de maisons datant du néolithique, aux alentours de 5 000 avant J-C.
"Cela va bouleverser ce que l’on sait"
"On savait ce que l’on cherchait depuis le diagnostic réalisé par l’Institut national de recherches archéologiques préventives en 2010. Mais nous nous ne attendions pas à trouver dans les restes de ce village autant de mobiliers, dont certains ont été conservés de manière exceptionnelle. Bracelets en schiste, silex et porcelaine... même les graines recueillies vont nous aider à mieux comprendre comment ils vivaient, et quel était le paysage qui les entourait. Cela va bouleverser ce que l’on sait de cette période dans le quart nord-ouest de la France", relève Cécile Germain, l’archéologue en charge du chantier. 70 caisses d’objets divers ont ainsi été collectées.
La nécropole, aux découvertes moins exceptionnelles, a aussi permis de révéler plusieurs grandes chambres funéraires autour desquelles les tombes ont été creusées pendant plusieurs siècles. Les trouvailles inédites de ce chantier seront passées à la loupe dès janvier 2013. Un rapport devrait être finalement rendu d’ici juin 2014.
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