Selon le dernier recensement, en 2006, à Caen même, 112 Italiens avaient acquis au cours des sept années précédentes la nationalité française, 57 étaient nés français et 142 Italiens habitaient en ville. Mais ces chiffres sont loin de refléter la réalité de la première communauté caennaise d'origine étrangère. Ainsi, pour ne prendre qu'elle, l'association Realital, Rencontres à l'italienne, créée en 2000, réunit à elle-seule plus de 130 familles, soit au moins 400 personnes qui ont, de près ou de loin, des racines en Italie.
Mon père est venu en France en 1946. En premier lieu, dans le Sud puis dans le Calvados, en raison des besoins de main doeuvre dans le bâtiment. Je lai rejoint en 1950, témoigne Gino Zaffiro, président de lassociation. Il a souhaité depuis sengager au sein de celle-ci pour, comme tous ses membres, défendre leurs valeurs tout en sintégrant dans leur pays dadoption. Les valeurs, cest très important. La famille chez nous, est très soudée. Même si les jeunes de 20 à 30 ans daujourdhui sont entièrement Français, ils ressentent le besoin de garder leurs racines. Cest dailleurs pour eux que nous avons créé trois classes, de niveau différent.
Lassociation organise également de grands rassemblements pour renforcer les liens entre les familles. Leur principal but nest pas daider ceux qui pourraient être en difficulté. Ce nest pas le cas à Caen, si on nen croit Gino Zaffiro. Les Italiens, selon lui, se sont toujours responsabilisés. Lidée est avant tout de chanter, de danser, de témoigner que leurs traditions et leur pays dorigine demeurent vivaces et bien présents dans leur vie désormais normande.
Mon père est venu en France en 1946. En premier lieu, dans le Sud puis dans le Calvados, en raison des besoins de main doeuvre dans le bâtiment. Je lai rejoint en 1950, témoigne Gino Zaffiro, président de lassociation. Il a souhaité depuis sengager au sein de celle-ci pour, comme tous ses membres, défendre leurs valeurs tout en sintégrant dans leur pays dadoption. Les valeurs, cest très important. La famille chez nous, est très soudée. Même si les jeunes de 20 à 30 ans daujourdhui sont entièrement Français, ils ressentent le besoin de garder leurs racines. Cest dailleurs pour eux que nous avons créé trois classes, de niveau différent.
Lassociation organise également de grands rassemblements pour renforcer les liens entre les familles. Leur principal but nest pas daider ceux qui pourraient être en difficulté. Ce nest pas le cas à Caen, si on nen croit Gino Zaffiro. Les Italiens, selon lui, se sont toujours responsabilisés. Lidée est avant tout de chanter, de danser, de témoigner que leurs traditions et leur pays dorigine demeurent vivaces et bien présents dans leur vie désormais normande.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.