"Toute personne peut être enterrée sur une propriété particulière, pourvu que cette propriété soit hors de l’enceinte des villes et des bourgs et à la distance prescrite". La tombe doit ainsi être située à plus de 35 mètres de la première habitation.
Démarches à suivre
Ce type de mise en terre est devenue si rare que la préfecture n’en a enregistrée qu’une seule ces douze dernières années. Pour y prétendre, le défunt doit avoir exprimé, de son vivant, sa volonté d’y recourir. Une autorisation du préfet doit être obtenue, après la réalisation d’une étude de terrain par un hydrogéologue pour éviter une contamination des eaux souterraines.
Il est préférable d’anticiper ces démarches administratives, avant le décès : la loi ne laisse que six jours pour enterrer un mort. Steeve Sourisse, entrepreneur de pompes funèbres à Rots, confirme la rareté de cette pratique : "En 18 ans de carrière, je n’ai jamais vu ça." Le dépôt d’une urne à domicile reste plus courante, mais là encore, une autorisation, délivrée par les autorités, est nécessaire.
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