Pour remonter le moral de Valérie, effondrée par le départ de son mari, la famille d’Isabelle lui raconte, un soir de Noël, l’histoire de la jeune femme. Celle-ci, sur le point de se marier, a voulu contourner la malédiction familiale qui veut que les premiers mariages de la famille se soldent toujours par un divorce, en épousant le premier venu, pour divorcer et convoler ensuite avec l’homme qu’elle aime. Elle a jeté son dévolu sur Jean-Yves.
L’arnaque au mariage semble être le thème de prédilection de Pascal Chaumeil, dont "L’arnacoeur", sorti en 2010, avait connu un joli succès en salles. Avec ce second film, il creuse son sillon et signe une jolie comédie romantique. Certes, tout n’est pas toujours crédible dans cette histoire, mais qu’importe ! Le plaisir est là, le rire aussi.
Enlevée par une superbe Diane Kruger, qui révèle un vrai talent pour la comédie avec ce qu’il faut de légèreté et de charme, le film entraîne le spectateur du Danemark jusqu’à Moscou, en passant par le Kenya, où l’on assiste à un superbe mariage massaï. C’est drôle, parfois surprenant, avec quelques touches d’émotion et toujours mené à un excellent rythme.
Mais les scènes les plus réussies sont celles de ce dîner de Noël qui ponctuent le film. Les dialogues de ces scènes sont si brillants et l’interprétation si convaincante que l’on serait bien resté un peu plus longtemps à table avec les convives. Quant à la scène de danse russe, enlevée par une impressionnante Diane Kruger, elle est tout simplement superbe.
Marie-Christine d’André
Comédie française. De Pascal Chaumeil, avec Diane Kruger (Isabelle), Dany Boon (Jean-Yves), Alice Pol (Corinne), Robert Plagnol (Pierre), Jonathan Cohen (Patrick), Bernadette Le Sache (Solange), Étienne Chicot (1 h 44).
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